• Hier, sont venus se poser sur le blog une petite chenille et quelques grappes de raisin (pour voir la chenille, un clic sur l'image).

     

     

    Comptine de Joëlle

     

     

     

    Et j'ai reçu pour eux, ce matin, cette belle comptine...

     


     

    Comptine


     

    Une chenille verte


    qui roulait dans l'herbe


    une grappe blanche


    qui s'accroche aux branches

     

     

    Joëlle Colomar (link)

     

     

     

    Un grand merci à toi Joëlle !

     

     

     

    Anne Le Sonneur

     

     

     

    Et quand les mots de Joëlle résonnent chez Adamante : 

     

     

    La colonne ardente


    avec ses dents blanches


    la chenille verte a mangé


    il n'y a plus rien à croquer !

     

     

    Adamante (link)

     


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  • Pour le jeudi en poésie  CROQUEURS DE MOTS, le thème proposé par Jeanne Fadosi : le temps. Voici quatre petits galets japonais, quatre saisons poétiques.

     

     

    Printemps

     

     

    Un saule vert

    s'égouttait dans la boue

    à marée basse.

     

    Bashô

     

     

     

    Eté

     

     

    Une truite saute

    les nuages s'agitent

    dans le lit du torrent.

     

    Onitsura

     

     

     

    Automne

     

     

    Sur la balustrade

    montent les ombres

    des chrysanthèmes.

     

    Kyoroku

     

     

     

    Hiver

     

     

    Ces mêmes montagnes

    mon père les eut devant les yeux

    dans l'isolement de l'hiver.

     

    Issa

     

     

     

    Poèmes extraits de Haïku, textes français de Roger Munier, éd. Fayard, 1978

     

      Anne Le Sonneur


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  • Pour le jeudi en poésie des croqueurs de mots, le thème proposé par  Catiechris  : les planètes... Et je ne peux m'empêcher de proposer l'un de mes passages préférés d'un certain livre, d'un livre tellement lu que les pages s'en détachent, comme dans un désir d'envol...

     


    La cinquième planète était très curieuse. C'était la plus petite de toutes. Il y avait là juste assez de place pour loger un réverbère et un allumeur de réverbères. Le petit prince ne parvenait pas à s'expliquer à quoi pouvait servir, quelque part dans le ciel, sur une planète sans maison, ni population, un réverbère et un allumeur de réverbères. Cependant, il se dit en lui-même :

    "Peut-être bien que cet homme est absurde. Cependant il est moins absurde que le roi, que le vaniteux, que le businessman et que le buveur. Quand il allume son réverbère, c'est comme s'il faisait naître une étoile de plus, ou une fleur. Quand il éteint son réverbère, ça endort la fleur ou l'étoile. C'est une occupation très jolie. C'est véritablement utile, puisque c'est joli...

     

    Le Petit Prince, Antoine de Saint-Exupéry, éditions Gallimard 1946 - 1987


     

     

     

    Je vous laisse réentendre la suite en vous-même...

     

    Ou réécouter une certaine voix ici : link

     

     

     

    Anne Le Sonneur


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  • Pour le jeudi en poésie des croqueurs de mots, le thème proposé par   Lilie Norlane  : la femme. Et je retrouve le chemin des petits galets...


     

    Puis une nouvelle parution, ce soir, pour un petit ajout et un grand remerciement...

     

     


     

    Il en va de certaines femmes comme des vagues de la mer. en s'élançant de toute leur jeunesse elles franchissent un rocher trop élevé pour leur retour. Cette flaque désormais croupira là, prisonnière, belle par éclair, à cause des cristaux de sel qu'elle renferme et qui lentement se substitue à son vivant.


     

    René Char, Feuillets d'Hypnos, in Fureur et mystère

    éditions Gallimard, 1984

     

     

     

     

    Pour toi, Parisianne, qui m'aura donné ce regard-là par ton commentaire, infiniment merci.

     

     

    L'énigme de la femme

    Camille Claudel, La vague, musée Rodin 


     

     

     

    Anne Le Sonneur


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  • Le partage : celui du poète offrant ses mots…

     

    L’autre pain quotidien

     

    Je ne suis pas un poète

    du dimanche, mais un simple

    être qui fait la manche

    en marge du chagrin

     

    Yves Leclair, L’Or du commun

     

     

     

     

    Partage

     

     

     

    Anne Le Sonneur 


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