• En écho à ce très beau dialogue (ici : link) entre ADAMANTE et Snow, ces quelques petites pattes...

     

     

     

    Le 6 avril

      

     

    Deux notes portées

    dans le givre matinal


    une vocalise

    le rire du merle


    la mésange…

    chant et contre-chant


    et


    le cri du moineau

    vous m'avez tant admiré

    déjà oublié...

     

    Le plus petit, le plus familier... l'essence du regard.

     

     

    Anne Le Sonneur

     

     

    Et pour en voir une toute charmante, c'est ici : link

     


     

     


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  • Pour ta communauté, ces mots nés de nos échos et que je n'aurai pas fait paraître cet hiver. Ils étaient pour toi, ils t'accueillent, au coeur du printemps, dans ton envol.

     

    14 février 2011

     

       

    Hiver migrateur 

    mésanges et bernaches 

    être

    au-delà du

    frisson

    être

    jusqu'à l'abandon 

     

           

    Anne Le Sonneur

     

     

     


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  • Le 30 mars 2011

     

     

     

    Je vis la pierre


    Vibrer, tremblant d’émotion


    La terre frémir

     


    Se balancer les herbes


    Dans le chant du roitelet

     

     

    Anne Le Sonneur


    10 commentaires
  • Le 28 mars 2011

     


     

    En écho à tes mots infiniment profonds, Adamante, quelque chose aura jailli chez moi, ce jour de notes printanières...


     

    D'abord toi, ici... link,

     

     


     

     

     

    Eau née du sel et de la terre

    eau d’embruns et de source

    eau qui me donne

    d’entrevoir mon visage

    d'argile et

    aussitôt le brouille

     


    Eau qui me murmure

    ceux que tu auras engloutis,

    et me laisse apercevoir

    mille voyages, mille fuites

    eau,

    comment puis-je encore

    regarder cette voie-là ?

    Eau, crois-tu que je l'ai oublié ?

     


    Eau,

    son visage se dessine

    sur le sable



    Eau où je me noie,

    me déploie avec lui,

    soudain devenue poisson

    négligeant un peu

    la terre

     


    Eau qui me rejette

    vers l'air

    par mon essence même

    eau qui me donne

    d’accueillir l’horizon



    Eau de ma naissance

    Eau de mes larmes

    Eau de mon regard

     


    Qui es-tu ?

     

    Anne Le Sonneur


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  • Le 27 mars 2011

     

     

     

    L'étrange printemps d'une brindille

     

     

    Je parais, je pousse,

    dans notre multitude,

    j’accueille la rosée matinale

    la fraîcheur de la nuit.

    Je plie sous les vents,

    sous les pas aussi parfois.

     

     

    L’été venant,

    je me resserre un peu,

    dans une économie d’eau

    je guette les petites taches jaunes

    je nous vois moins nombreuses.

     

    En automne,

    je suis là, toujours verte,

    puisant mon énergie

    au creux des pluies

    les feuilles, sur moi, s'éteignant.

     

    L’hiver,

    je résiste au froid,

    Me recroquevillant

    sous la neige qui me couve.

    Je me blottis pour mieux me dire.

     

    Au printemps, tout renait,

    les fleurs s’épanouissent et

    je disparais

    cueillie par le bec de l’oiseau

    qui file son nid.

     

     

    Anne Le Sonneur


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