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Par Anne L S le 6 Avril 2011 à 12:51
En écho à ce très beau dialogue (ici : link) entre ADAMANTE et Snow, ces quelques petites pattes...
Le 6 avril
Deux notes portées
dans le givre matinal
une vocalise
le rire du merle
la mésange…
chant et contre-chant
et
le cri du moineau
vous m'avez tant admiré
déjà oublié...
Le plus petit, le plus familier... l'essence du regard.
Anne Le Sonneur
Et pour en voir une toute charmante, c'est ici : link
13 commentaires -
Par Anne L S le 3 Avril 2011 à 15:50
Pour ta communauté, ces mots nés de nos échos et que je n'aurai pas fait paraître cet hiver. Ils étaient pour toi, ils t'accueillent, au coeur du printemps, dans ton envol.
14 février 2011
Hiver migrateur
mésanges et bernaches
être
au-delà du
frisson
être
jusqu'à l'abandon
Anne Le Sonneur
6 commentaires -
Par Anne L S le 1 Avril 2011 à 06:00
Le 30 mars 2011
Je vis la pierre
Vibrer, tremblant d’émotion
La terre frémir
Se balancer les herbes
Dans le chant du roitelet
Anne Le Sonneur
10 commentaires -
Par Anne L S le 28 Mars 2011 à 21:20
Le 28 mars 2011
En écho à tes mots infiniment profonds, Adamante, quelque chose aura jailli chez moi, ce jour de notes printanières...
D'abord toi, ici... link,
Eau née du sel et de la terre
eau d’embruns et de source
eau qui me donne
d’entrevoir mon visage
d'argile et
aussitôt le brouille
Eau qui me murmure
ceux que tu auras engloutis,
et me laisse apercevoir
mille voyages, mille fuites
eau,
comment puis-je encore
regarder cette voie-là ?
Eau, crois-tu que je l'ai oublié ?
Eau,
son visage se dessine
sur le sable
Eau où je me noie,
me déploie avec lui,
soudain devenue poisson
négligeant un peu
la terre
Eau qui me rejette
vers l'air
par mon essence même
eau qui me donne
d’accueillir l’horizon
Eau de ma naissance
Eau de mes larmes
Eau de mon regard
Qui es-tu ?
Anne Le Sonneur
16 commentaires -
Par Anne L S le 27 Mars 2011 à 15:30
Le 27 mars 2011
L'étrange printemps d'une brindille
Je parais, je pousse,
dans notre multitude,
j’accueille la rosée matinale
la fraîcheur de la nuit.
Je plie sous les vents,
sous les pas aussi parfois.
L’été venant,
je me resserre un peu,
dans une économie d’eau
je guette les petites taches jaunes
je nous vois moins nombreuses.
En automne,
je suis là, toujours verte,
puisant mon énergie
au creux des pluies
les feuilles, sur moi, s'éteignant.
L’hiver,
je résiste au froid,
Me recroquevillant
sous la neige qui me couve.
Je me blottis pour mieux me dire.
Au printemps, tout renait,
les fleurs s’épanouissent et
je disparais
cueillie par le bec de l’oiseau
qui file son nid.
Anne Le Sonneur
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