Ecrire

au rythme

de l’apnée

en cette

 

retenue

de la

 

respiration

pour entendre

 

l’autre

dans l’écoute

du souffle

 

 

©Anne L S

 

 

 

 

 

J’ai

parfois

refusé

ce souffle

de l’écriture

n’être plus

manipulée

par ces murmures

ces cris

qui détruisent

jusqu’à

ressentir

l’écueil

 

©Anne L S

 

 

 

 

 

 

Oser

poser

le regard

pour entendre

le chuchotement

d’une multitude

invisible

et

sensible.

 

©Anne L S

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un arbre

dans sa vie

décapité

par

l’indifférence

plus de cime

de branches

aucun sang

qui s'élance

juste

un petit tronc

et l'esssence

puis

le regard

de l’enfant

entourant

de ses bras

si petits

la force

intime

de l'hêtre

réduite au tronc

Et

ce visage si blême

qui ose

à peine

s'approcher

viens

viens petit être

viens avec ta fièvre

j'ai si peu à t'offrir

je suis juste

là

cueillant

recevant

tes incertitudes

mes erreurs

et tu m'as tant

donné

pose-toi

dans le cœur

de ma sève

 

tu es si petit

je suis si faible

nous sommes

si

forts

 

©Anne L

 

 

 

 

 

Pour toi, Toun,

parce qu’il est

de vos sensibilités

qui nous donnent tant

pour ces accueils

et

pour un clin d’œil

de la brindille donnée…

Je t'attends.

 

 

 

Pas à pas

un chemin de montée

un chemin de descente

une marche

à peine guidée

par les eaux

et la pierre

là

pas à pas

ce regard de la terre

la brume et l’envol

le cœur si pur

de la fougère

qui accueille

offre sa lumière

L’éclat

l’éclat si lumineux

de la fragilité

pas à pas

dans l’écoute

 

©Anne LS

 

 

 

 

 

 

                dans l'envol du sourire...