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Encore fallait-il entrer
Pour Entre ombre et lumière, ce mardi les poignées de portes et les heurtoirs...
Les poignées étaient si massives
les portes si lourdes
puis ce regard
fermé, austère
plus loin
ces yeux suppliants
fallait-il entrer ?
Anne
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Commentaires
j'ose entrer... très belles photos laissant aller l'imagination ! pour ma part, je préfère les serrures et les cléfs. si la beauté n'y est plus, l'imagination perdure.
L'éclat n'est pas beauté... je leur préfère le murmure de la brindille et la discrétion du grain de sable. Belle soirée Loïc. Anne
Un grand merci pour ton thème, Coco. Je ne me serai pas naturellement penchée sur les poignées pour les photographier et tu nous as invités à le faire. Belle soirée
Les portes m'auront permis de m'égarer, ne plus retrouver la porte d'Auteuil... Bisous Hauteclaire, à très bientôt
Je crois que nous cherchons toujours à nous protéger et que les heurtoirs sont présents bien au-delà des portes, Joëlle.
Belle nuit. Anne
Je m'en vais leur murmurer quelques vers de Rimbaud, de Baudelaire, de René Char ou plutôt quelques mots de celui qui ouvre les portes de l'orient extrême. Très amicalement. Anne
Ils "m'auront fait courir" ces heurtoirs tellement absents dans certains quartiers de Paris ! Et j'aurai rencontré quelques lions par-ci par-là... ce serait intéressant de se pencher sur ces figures des heurtoirs car elles ne sont pas si nombreuses.
Douce nuit à toi
Bises
Le visage était sévère,
le regard perçant mais peut-on prendre le risque de ne pas entrer ?
Bisous Anne, merci pour tous ces heurtoirs et ces portesqui flattent l'oeil
Je vais préparer l'article aujourd' hui et le faire paraître demain. Tu peux disposer de l'article sur l'écriture .Belle journée , le matin est très froid 8° maintenant!! Bisous Anne
Bonjour Anne, j'aime ces poignées et heurtoirs variés et surprenants parfois, une époque !
Bonne journée des enfants
BisesQuand veux-tu la faire paraître ? Mes yeux se sont ouverts sur les boutons, la floraison et la fleur elle même... Et puis, me permets-tu de faire références à tes pages d'écriture ? Bisous à toi
La dernière image du lys est pour préparer l'article final sur la fleur grande ouverte.Tu peux l'envoyer quand tu veux .Merci encore , bisous
Et le dernier, si timide... dis-moi quand tu veux que je t'envoie quelques mots sur le lys. J'ai vu sa floraison. Est-ce ta dernière image ? Bisous à toi
Magnifiques, quelle richesse dans leur élaboration. Ces visages austères , peut-être une intimidation! Belle soirée, bisous Anne
Là est la question : faut-il entrer ?
Ces animaux sauvages sont parfois rebutants et pourtant si beaux !
Contre quoi les propriétaires ont-ils besoin de se protéger ?
Bonne nuit. Joëlle
on en trouve de moins en moins est ce à force de ne plus oser entrer ?Quelle merveille ta première poignée de porte! Voila une belle série de photos. bonne soirée
Bonsoir Anne,
Une porte fermée aux richesses massives parle de ses secrets. Par exemple, elle craint la main du passant qui rêve de l'effleurer.
Pourquoi?
Cette porte est si puissante avec son silence comme un défi à la rue, au quartier, à la ville.
Pourquoi?
Si vous saviez. L'autre, l'être, le lierre, la fleur, l'oiseau, l'insecte... sont, dans un vertige invisible, sa tentation. Amitiés. Suzâme
Avant d'avoir vu tes photos j'ai pensé à mon numéro deux lorsqu'il est entré au collège. Le soir de la rentrée, il m'a dit : maman, tu m'as mis en prison.
J'ai toujours admiré ces portes massives avec des cuivres astiqués. Je les admire toujours lorsqu'il m'arrive d'aller en ville.
Il est des portes qui protègent, d'autres qui cachent, et certaines, plus rares, restent ouvertes et accueillantes. Ce sont celles que je préfère, même si j'aime celles qui me laissent imaginer ce qu'il y a derrière et que je ne verrai jamais.
Observer sagement et imaginer ce qui pourrait bien se cacher derrière, voilà ce que serait la sagesse et la satisfaction du désir de la découverte. L'imaginaire nous entraîne tellement plus loin que la réalité souvent. La plus aimable est encore la dernière...
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Par là, les serrures grincent (paraît qu'il faut les multiplier pour se croire en sécurité...), la porte peine, depuis qu'un voisin l'a généreusement baptisé de son ballon d'eau chaude, mais elle n'est jamais heurtée, à part peut-être d'un petit coup d'épaule... Par ici, la porte est grande ouverte, avec sa petite poignée de sourires qui accueille vos mots. Bienvenue Sylvie et merci pour tes mots