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Un enfant
Etre là sans oser poser son regard. Cheminer lentement, puis apercevoir un enfant tenté par la flaque, un pied qui jouerait bien avec la lumière. Entendre les paroles de la mère qui soudain rugit, comme deux mondes qui ne se comprennent pas. Entendre vos mots absents, dans le sourire de l’enfant. Comprendre qu’un autre s’est dit, que vous aurez accueilli, cette fois dans votre silence. Je sais votre douleur.
Anne
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Commentaires
L'enfant ne se regarde pas, tu as raison, il joue simplement. L'eau mêlerait-elle en notre reflet deux visages d'hier et de demain ? J'accueille ton interprétation. Merci Suzâme.
Ce n'est pas l'enfant qui se regarde dans les reflets de l'eau mais son enfance en partance, la nôtre s'attache à nos silences. Une interprétation de ton texte très sensible. Suzâme.
Merci pour ces mots, Catheau. J'accueille tous ces petits "Mozarts assassinés". Bien amicalement.
Oublier cette joie-là, oublier de laisser battre le coeur d'enfant en nous... Belle journée à toi. Je t'embrasse.
Juste ces mots de silence. J'ai vu et je ne sais ce qu'il aura ressenti... Ce seul souffle : aimer !
L'enfant saura plus tard le pourquoi du cri...
La mère saura aussi plus tard... mais il sera trop tard pour la joie enfantine oubliée.
Douce journée à toi, Anne. Je t'embrasse.
Il est terrible d'oublier l'enfant, de tuer l'enfant en nous, de l'abandonner sur le bord du chemin pour passer à des choses "sérieuses". C'est une vraie douleur. C'est ainsi que je le ressens et l'ai toujours ressenti. Amitiés
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Si chaque adulte pouvait garder l'émerveillement, la joie, la liberté de l'enfant . S'il pouvait ne pas oublier ou renier l'enfant qu'il garde en lui et porter un regard bienveillant sur ce qu'il l'entoure.