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    Poésie d’un jeudi décalé, sans regard…

     


    Pour toi Béa

     


     

    Je crois

    je crois voir

    dans les branches du platane

    que le vent déploie

    le sourire des feuilles

    épanouies

     


    Je crois

    je crois entendre

    ces mots

    posés

    par la brindille

    pliée

     


    Je crois

    je crois toucher

    ces racines

    vibrantes

    sous mes pieds

    comme un besoin d’être

    quand j’aimerais

    qu’elles

    se

    taisent

     


    Et je sens

    je sens

    j’entends

    ce frémissement

    ce bruissement

    ce murmure

     


    le chant

    du monde

     


    ©Anne L S

     

     


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  • Pour le jeudi poésie de Voilier

     

     

     

     

    Dans la


    douceur


    d'un ciel


    nocturne


    clapotement


    de


    l'onde


    fissure de l'eau


    entre cri

     

    et


    silence

     

    jusqu'à

     

    cette écume

     

    ce frisson

    vivant

     

    ©Anne L S

     

     


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  • Pour le jeudi poésie de Voilier

     

     

     

     

    Dans la


    douceur


    d'un ciel


    nocturne


    clapotement


    de


    l'onde


    fissure de l'eau


    entre cri

     

    et


    silence

     

    jusqu'à

     

    cette écume

     

    ce frisson

    vivant

     

    ©Anne L S

     

     


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  • Sur cette page de sons proposée par Voilier...

     

     

     

     

     

     

     

    Martèlements

    martélements incessants

    bruits de taules

    malmenées

    froissées

    sous les coups

    sous le feu

    jusqu'à cet ensorcellement

    de métaux mêlés


    cri du bois

    plié

    plié à l'extrême limite

    dans cette vie sans feuille

    et

    pleine de sève

     

    mains

    mains qui s'affairent

    en sueur

    à l'écoute

    de

    chaque fibre

     

    Tous

    pour épouser

    la forme

    jusqu'à devenir

    lisses

    si lisses

    par cette ultime

    caresse humaine

    dans cette foi

    dans ces courbes galbées

    qui fileront

    sur

    l'océan

    en ce rêve commun

     

     

     

    mais tout n'est plus que

    silence

    dans le chantier

    désert

    aucun pas ne résonne plus

    le métal délaissé

    se tait

    les planches

    ne trouvent plus même

    leur racine

     

     

    Les vagues

    les vagues viennent

    viennent encore

    lécher

    la grève

    comme un chant de sirène

     

    le bois

    et l'acier

    couverts d'embruns

    regardent

    l'écume

    qui s'affale

    sur le sable



    et les coques

    retournées

    abandonnées

    répondent

    par un

    faible

    soupir

     

     

    ©Anne L S

     

     

     

     



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  • Sur cette page de sons proposée par Voilier...

     

     

     

     

     

     

     

    Martèlements

    martélements incessants

    bruits de taules

    malmenées

    froissées

    sous les coups

    sous le feu

    jusqu'à cet ensorcellement

    de métaux mêlés


    cri du bois

    plié

    plié à l'extrême limite

    dans cette vie sans feuille

    et

    pleine de sève

     

    mains

    mains qui s'affairent

    en sueur

    à l'écoute

    de

    chaque fibre

     

    Tous

    pour épouser

    la forme

    jusqu'à devenir

    lisses

    si lisses

    par cette ultime

    caresse humaine

    dans cette foi

    dans ces courbes galbées

    qui fileront

    sur

    l'océan

    en ce rêve commun

     

     

     

    mais tout n'est plus que

    silence

    dans le chantier

    désert

    aucun pas ne résonne plus

    le métal délaissé

    se tait

    les planches

    ne trouvent plus même

    leur racine

     

     

    Les vagues

    les vagues viennent

    viennent encore

    lécher

    la grève

    comme un chant de sirène

     

    le bois

    et l'acier

    couverts d'embruns

    regardent

    l'écume

    qui s'affale

    sur le sable



    et les coques

    retournées

    abandonnées

    répondent

    par un

    faible

    soupir

     

     

    ©Anne L S

     

     

     

     



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