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Poésie d’un jeudi décalé, sans regard…
Pour toi Béa
Je crois
je crois voir
dans les branches du platane
que le vent déploie
le sourire des feuilles
épanouies
Je crois
je crois entendre
ces mots
posés
par la brindille
pliée
Je crois
je crois toucher
ces racines
vibrantes
sous mes pieds
comme un besoin d’être
quand j’aimerais
qu’elles
se
taisent
Et je sens
je sens
j’entends
ce frémissement
ce bruissement
ce murmure
le chant
du monde
©Anne L S
9 commentaires -
Pour le jeudi poésie de Voilier
Dans la
douceur
d'un ciel
nocturne
clapotement
de
l'onde
fissure de l'eau
entre cri
et
silence
jusqu'à
cette écume
ce frisson
vivant
©Anne L S
4 commentaires -
Pour le jeudi poésie de Voilier
Dans la
douceur
d'un ciel
nocturne
clapotement
de
l'onde
fissure de l'eau
entre cri
et
silence
jusqu'à
cette écume
ce frisson
vivant
©Anne L S
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Sur cette page de sons proposée par Voilier...
Martèlements
martélements incessants
bruits de taules
malmenées
froissées
sous les coups
sous le feu
jusqu'à cet ensorcellement
de métaux mêlés
cri du bois
plié
plié à l'extrême limite
dans cette vie sans feuille
et
pleine de sève
mains
mains qui s'affairent
en sueur
à l'écoute
de
chaque fibre
Tous
là
pour épouser
la forme
jusqu'à devenir
lisses
si lisses
par cette ultime
caresse humaine
dans cette foi
dans ces courbes galbées
qui fileront
sur
l'océan
en ce rêve commun
mais tout n'est plus que
silence
dans le chantier
désert
aucun pas ne résonne plus
le métal délaissé
se tait
les planches
ne trouvent plus même
leur racine
Les vagues
les vagues viennent
viennent encore
lécher
la grève
comme un chant de sirène
le bois
et l'acier
couverts d'embruns
regardent
l'écume
qui s'affale
sur le sable
et les coques
retournées
abandonnées
répondent
par un
faible
soupir
©Anne L S
14 commentaires -
Sur cette page de sons proposée par Voilier...
Martèlements
martélements incessants
bruits de taules
malmenées
froissées
sous les coups
sous le feu
jusqu'à cet ensorcellement
de métaux mêlés
cri du bois
plié
plié à l'extrême limite
dans cette vie sans feuille
et
pleine de sève
mains
mains qui s'affairent
en sueur
à l'écoute
de
chaque fibre
Tous
là
pour épouser
la forme
jusqu'à devenir
lisses
si lisses
par cette ultime
caresse humaine
dans cette foi
dans ces courbes galbées
qui fileront
sur
l'océan
en ce rêve commun
mais tout n'est plus que
silence
dans le chantier
désert
aucun pas ne résonne plus
le métal délaissé
se tait
les planches
ne trouvent plus même
leur racine
Les vagues
les vagues viennent
viennent encore
lécher
la grève
comme un chant de sirène
le bois
et l'acier
couverts d'embruns
regardent
l'écume
qui s'affale
sur le sable
et les coques
retournées
abandonnées
répondent
par un
faible
soupir
©Anne L S
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