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Par Anne L S le 23 Juin 2011 à 19:30
Pour ce jeudi en poésie des croqueurs, quelques mots afin, surtout, de vous présenter un recueil que j'ai commencé à lire et qui me suivra en vacances (pas tout à fait dans les jours à venir) ; je tiens à lui faire respirer l'air...
... l'air du grand large, l'emporter sur les vagues du rêve, qu'il s'envole...
Dans ma besace de misère
j'ai déposé une sorcière
au drôle de caractère
changeant comme la mer.
De plage en plage
elle m'offre son visage
se drapant de couleurs
au gré de ses humeurs.
Et je voyage
au bord des grèves
au bord de ses rêves.
Je vous avais déja parlé de cette petite sorcière au doux projet, capable de transformer des rêves d'enfants (clic ici : Relais, parce qu'un blog est aussi cela). Et voici qu'elle est entrée dans la maison.
Alors, pour l'accueillir ici et ailleurs, pour notre plus grand bonheur, voici Mijoty en personne... Ne l'oublions pas, ni cet été ni cet automne.
Merci infiniment à toi, Quichottine, pour chacun des enfants malades qui réalisera son rêve !
Merci à tous ceux qui auront posé leurs mots sur le balai de la petite sorcière et nous offrent ainsi ce beau voyage.
Et, pour trouver le livre, un clic sur l'image.
Anne Le Sonneur
16 commentaires -
Par Anne L S le 30 Avril 2011 à 21:28
Quelques mots sur cette très belle page de Snow accompagnée de Quichotine...
Qui regarde dehors rêve.
Qui regarde à l'intérieur se réveille!!!
Carl Gustav Jung
Toi, ici (link), avant tout, jusque dans l'envol du cygne...
et puis, ces mots...
Instant infiniment fragile
éclat de la blancheur
douceur de la fleur
accueil des mots
sans écho
Effleurement de la neige,
tout paraît se taire
s’effacer
Tremblement
d’être
Le cri
la croix
la nuit
Je sais
que tu
renais
Cheminer
en ton regard...
Anne Le Sonneur
6 commentaires -
Par Anne L S le 26 Avril 2011 à 21:30
Dans le silence de toute image, l'accueil des siennes...
S’émerveiller dans le regard de l’autre : Joëlle Colomar
Joëlle m'aura laissé gentiment, ce matin, quelques mots sur un billet... Je ne la connaissais pas. Je suis allée la rencontrer et j'ai découvert son regard. J'ai cheminé au gré de son blog, de ses photos... j'ai été bouleversée par son univers, cet accueil, cette écoute de l'art naturel. Je vous propose, ici, de suivre le début d'un voyage vers l'essentiel... bien plus que le regard d'un photographe, celui de la sensibilité d'un être, de sa sensibilité même (cliquez sur chaque lien pour découvrir ce profond regard empli de délicatesse et de l’écoute. Les mots en italique sont titre de ses rubriques).
L’œil se pose
Dans la douceur de l’onde
Au fil de l’eau (link)
et de son regard.
Un peu plus loin
le murmure iodé
la brise marine (link)
être, ancré, déraciné.
Aussi paisiblement
paraissent
les cœurs et ramures (link)
délicatesse de la rosée
naître.
Le regard est
un grand marcheur
s’éblouissant à chaque pas
je cheminerai longtemps
auprès de ce regard-là.
Je vous souhaite d'emboiter son pas.
Anne Le Sonneur
14 commentaires -
Par Anne L S le 21 Mars 2011 à 20:37
Une petite salle du théâtre de Lucernaire, une scène mise à nue. Là, deux chaises, puis l’obscurité. Lorsque le voile se lève, un homme (Michel Thousseau) est assis dans sa tenue de moine tibétain… un bouddha ? Imperceptiblement, les premières notes de la contrebasse, ses doigts qui caressent les cordes, comme un long et doux soupir. Puis, de nouveau, la noirceur, les yeux aveugles, dans un écho. Le silence et un léger halo. Lentement, le visage, le corps d’une moniale, d’une femme (Christelle Willemez) toute de blanc vétue, assise elle aussi, quelque part dans sa cellule, ne se mouvant que par ses jambes, ses mains, son regard. Quelques mots, une parole puis cela :
Quand tu m’écrivais pour me parler de l’abjection de l’amour et de son châtiment mérité, je n’étais pas sûre– malgré le terriblement désarroi de ces années-là – que tu eusses raison. Je sais maintenant que tu avais tort.
Et tout, soudain, devient accueil, résonnance de ces mots-là. Au crépuscule d’une femme qui s’écrit, dans le rythme de la contrebasse et les rares déplacements de l’actrice ne se dévoile pas seulement un être mais l’amour. Les mains d’actrice deviennent calice pour murmurer, crier, si doucement, l’accueil du corps, la jouissance non de l’instant mais de la vie, en une profonde prière. Au creux du calice, se disent les sens.
Je sais ton amour, je sais ta mutilation, je sais ton œuvre. Je sais notre enfant que je n'aurai pas vu grandir… Et tu n’auras pas su…
Les paroles qui affluent, dans ce lent rythme d'une cellule du Paraclet, rappellent à l’être qu’il est de ciel et de chair. Ces mots d’Héloïse pour Pierre Abélard ne sont ni de colère, ni de regret, seulement d’amour.
Anne Le Sonneur
Entre Ciel et Chair, mise en scène par Clara Ballatore, d'après Une passion, de Christiane Singer.
10 commentaires -
Par Anne L S le 20 Mars 2011 à 17:00
Relais... relayer vos deux belles initiatives... Oser s'aventurer vers ces deux liens ! Ne pas passer à côté, oser accueillir l'essentiel !
Pour Quichotine
et Tricôtine
Main gauche tendue
jambes prêtes pour l'envol
l'accueil du relai.
La course blanche, colonne de marbre
Me baladant sur vos îles, accueillant les embruns et l’iode, j'ai découvert ici et là deux barques qui sillonnaient pour n’être qu’offrandes.
Quand, par la toile, se révèlent deux âmes !
La première, de fil et de tissu, d’aiguille, de ciseaux et de cœur pour que la fraternité se dise au-delà des continents…
Cliquez ici pour découvrir Néon et ses doigts de fée (link), pour connaître ce beau projet.
La seconde, d’images et de mots, pour que l’enfance ne respire que la joie ! Deux recueils qui paraitront, dans l'initiative de Quichotine. Ne passez pas à côté de... Mijoty et La boîte à rêve (link).
Merci infiniment à vous deux !
Et attelons-nous à nos métiers ou à nos mots...
Parce que l''être humain est aussi cela... un grand cœur !
Anne
8 commentaires
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