• Pour ce jeudi en poésie des croqueurs, quelques mots afin, surtout, de vous présenter un recueil que j'ai commencé à lire et qui me suivra en vacances (pas tout à fait dans les jours à venir) ; je tiens à lui faire respirer l'air...

     

     

    17 Pins maritimes

     

     

    ... l'air du grand large, l'emporter sur les vagues du rêve, qu'il s'envole...

     

     

    Dans ma besace de misère

    j'ai déposé une sorcière

    au drôle de caractère

    changeant comme la mer.

     

    De plage en plage

    elle m'offre son visage

    se drapant de couleurs

    au gré de ses humeurs.

     

    Et je voyage

    au bord des grèves

    au bord de ses rêves.

     

     

     

    Je vous avais déja parlé de cette petite sorcière au doux projet, capable de transformer des rêves d'enfants (clic ici :  Relais, parce qu'un blog est aussi cela). Et voici qu'elle est entrée dans la maison.

    Alors, pour l'accueillir ici et ailleurs, pour notre plus grand bonheur, voici Mijoty en personne... Ne l'oublions pas, ni cet été ni cet automne.

     

     

    Mijoty-poesie.jpg

     

     

    Merci infiniment à toi, Quichottinepour chacun des enfants malades qui réalisera son rêve !

    Merci à tous ceux qui auront posé leurs mots sur le balai de la petite sorcière et nous offrent ainsi ce beau voyage.

    Et, pour trouver le livre, un clic sur l'image.


     

    Anne Le Sonneur


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  • Quelques mots sur cette très belle page de Snow accompagnée de Quichotine...

     

     

    Qui regarde dehors rêve.

    Qui regarde à l'intérieur se réveille!!!

    Carl Gustav Jung

     

     

     

    Toi, ici (link), avant tout, jusque dans l'envol du cygne...

     

     

    et puis, ces mots...

     

     

    Instant infiniment fragile

    éclat de la blancheur

    douceur de la fleur

    accueil des mots

    sans écho

    Effleurement de la neige,

    tout paraît se taire

    s’effacer

    Tremblement

    d’être

    Le cri

    la croix

    la nuit

    Je sais

    que tu

    renais

    Cheminer

    en ton regard...


     

     

    Anne Le Sonneur

     


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  • Dans le silence de toute image, l'accueil des siennes...

     

     

    S’émerveiller dans le regard de l’autre : Joëlle Colomar

     

     

    Joëlle m'aura laissé gentiment, ce matin, quelques mots sur un billet... Je ne la connaissais pas. Je suis allée la rencontrer et j'ai découvert son regard. J'ai cheminé au gré de son blog, de ses photos... j'ai été bouleversée par son univers, cet accueil, cette écoute de l'art naturel. Je vous propose, ici, de suivre le début d'un voyage vers l'essentiel... bien plus que le regard d'un photographe, celui de la sensibilité d'un être, de sa sensibilité même (cliquez sur chaque lien pour découvrir ce profond regard empli de délicatesse et de l’écoute. Les mots en italique sont titre de ses rubriques).

     

     


    L’œil se pose

    Dans la douceur de l’onde

    Au fil de l’eau (link)

    et de son regard.

     

    Un peu plus loin

    le murmure iodé

    la brise marine (link)

    être, ancré, déraciné.

     

    Aussi paisiblement

    paraissent

    les cœurs et ramures (link)

    délicatesse de la rosée

    naître.

     

    Le regard est

    un grand marcheur

    s’éblouissant à chaque pas

     

    je cheminerai longtemps

    auprès de ce regard-là.

     

     

     

    Je vous souhaite d'emboiter son pas.


     

    Anne Le Sonneur

     

     

    joelle.colomar.over-blog.com


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  • Une petite salle du théâtre de Lucernaire, une scène mise à nue. Là, deux chaises, puis l’obscurité. Lorsque le voile se lève, un homme (Michel Thousseau) est assis dans sa tenue de moine tibétain… un bouddha ? Imperceptiblement, les premières notes de la contrebasse, ses doigts qui caressent les cordes, comme un long et doux soupir. Puis, de nouveau, la noirceur, les yeux aveugles, dans un écho. Le silence et un léger halo. Lentement, le visage, le corps d’une moniale, d’une femme (Christelle Willemez) toute de blanc vétue, assise elle aussi, quelque part dans sa cellule, ne se mouvant que par ses jambes, ses mains, son regard. Quelques mots, une parole puis cela :


    Quand tu m’écrivais pour me parler de l’abjection de l’amour et de son châtiment mérité, je n’étais pas sûre– malgré le terriblement désarroi de ces années-là – que tu eusses raison. Je sais maintenant que tu avais tort.


    Et tout, soudain, devient accueil, résonnance de ces mots-là. Au crépuscule d’une femme qui s’écrit, dans le rythme de la contrebasse et les rares déplacements de l’actrice ne se dévoile pas seulement un être mais l’amour. Les mains d’actrice deviennent calice pour murmurer, crier, si doucement, l’accueil du corps, la jouissance non de l’instant mais de la vie, en une profonde prière. Au creux du calice, se disent les sens.

    Je sais ton amour, je sais ta mutilation, je sais ton œuvre. Je sais notre enfant que je n'aurai pas vu grandir… Et tu n’auras pas su…

    Les paroles qui affluent, dans ce lent rythme d'une cellule du Paraclet, rappellent à l’être qu’il est de ciel et de chair. Ces mots d’Héloïse pour Pierre Abélard ne sont ni de colère, ni de regret, seulement d’amour.

     

     

    Anne Le Sonneur

     

     

    Entre Ciel et Chair, mise en scène par Clara Ballatore, d'après Une passion, de Christiane Singer.

     

     

    Entre ciel et chair


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  • Relais... relayer vos deux belles initiatives... Oser s'aventurer vers ces deux liens ! Ne pas passer à côté, oser accueillir l'essentiel !

     

     

    Pour Quichotine

    et Tricôtine

     

     

     

    Main gauche tendue

     

    jambes prêtes pour l'envol

     

    l'accueil du relai.

     

     

     

    07 La course blanche

     

    La course blanche, colonne de marbre

     

     

     

    Me baladant sur vos îles, accueillant les embruns et l’iode, j'ai découvert ici et là deux barques qui sillonnaient pour n’être qu’offrandes.


    Quand, par la toile, se révèlent deux âmes !


    La première, de fil et de tissu, d’aiguille, de ciseaux et de cœur pour que la fraternité se dise au-delà des continents…

    Cliquez ici pour découvrir Néon et ses doigts de fée (link), pour connaître ce beau projet.

     

    La seconde, d’images et de mots, pour que l’enfance ne respire que la joie ! Deux recueils qui paraitront, dans l'initiative de Quichotine. Ne passez pas à côté de... Mijoty et La boîte à rêve (link).


    Merci infiniment à vous deux !

    Et attelons-nous à nos métiers ou à nos mots...

    Parce que l''être humain est aussi cela... un grand cœur !

    Anne

     


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