•  

     

    Pour le thème des marionnettes et automates, proposé par Joëlle, quelques personnages de notre quotidien, du plus petit au plus grand…

     


     

    Dialogue du chien et de la grenouille (marionnettes à doigts)

     

    Marionnettes-a-doigts.JPG

     

     

    Ces deux-là

    parlent

    avec

    leurs yeux

     

     

     


     

    Silence du loup, pensif, dubitatif... (marionnette à gaine)

     

    Marionnette-a-gaine.JPG

     

     

    Pour honorer

    ma légende

    lequel

    manger

    en premier


     

     

    Sourire du dragon (marionnette à fils)

     

    Marionnette-a-fils.JPG

     

     

     

    Pas facile

    hein

    de nous envoyer

    dans les combles

    du passé

    nous sommes

    toujours là

    dans votre imagianire...

     

     

     

    Dis, maîtresse, est-ce que les dragons existent ?

     

    Quand je suis allé en forêt, j'ai vu plein d'animaux...  et un loup...

     

     

     

    De quoi méditer…

     


     

     

    Avec la joyeuse participation des petites mains…


     

    ©Anne L S

     

     

     

     

     

     



    14 commentaires
  •  

     

    L-oeil-de-la-brindille.jpg

    L'oeil, mai 2012

     

     

     

    Voilà ! Cela me taraudait depuis longtemps, ce grand silence des mots pour accueillir le regard. Sentir, sentir, se taire et modestement montrer ce qui peut frémir, chuchoter, se révéler.


    Alors, j’ai créé un autre lieu, un autre blog qui ne sera que dans le murmure de la brindille, le chuchotement de l’œil et l’accueil. Percevoir, sans un mot, laissant libre l'écho et…

     

    Recevoir...


    Quelques photos auront déjà paru ici mais l’essentiel restera inédit.


    Pour retrouver ce silence et ce regard, il vous suffit de cliquer sur l’onglet l’œil d’une brindille (en haut de chaque article) ou tout simplement ici.


    Merci à chacun de vous qui viendrez visiter ce lieu, ses premiers balbutiements.

     


    ©Anne L S

     

     

     

     

     



    12 commentaires
  •  

     

    Juste

    et

    sans mots

    parce que

    ceux-là

    sont

    essentiels

     

    ©Anne L S

     

     

     


    Et, pour découvrir le blog de Voilier, c'est ici 

     



    9 commentaires
  •  

      Un éclin d'oeil pour toi, Hauteclaire

     

     

    Les cuuivres 1
    Cuivres3
    Les cuivres 3
    Un échos par ici

    15 commentaires
  •  

     

    Pour le défi 73 des Croqueurs, proposé par et pour TOI, Tricôtine

     

     

     

     

     

     

     

    Quel autoportrait tracer en quelques lignes, quelques mots, à peine quelques murmures, quand l’ombre m’est si chère ?


    D’une allure longiligne, sans avoir la peau sur les os, mon teint est mâte même s’il fait parfois grise mine. Mes oreilles se sont allongées, depuis que j’écoute un peu plus tout ce qui bruisse autour de moi. Je crois bien que ce changement relève de la nuit des temps, temps de l’enfance, de mes yeux écarquillés sur les rires, les cris, les larmes, les vies qui nous entourent.
    Svelte donc, il m’est aisé d’aller par tout chemin, même les plus étroits. Alors, vous ne serez pas étonnés si je vous dis que j’affectionne particulièrement les sentiers côtiers et pistes de montagne. L’errance m’est une respiration. Tout se dit là, à chaque pas, du plus grand au plus petit.
    Les années écoulées m’ont portée vers l’écoute des brindilles et des cailloux. Vous n’imaginez pas tout ce qu’ils peuvent nous raconter lorsque l’on tend un peu l’oreille (un peu seulement, sinon, elle risque d’être pendante et ne plus rien entendre). Et les uns comme les autres m’ont offert le chant des hommes.
    D’un caractère joyeux et plutôt confiant, il m’arrive parfois de ne plus suivre une voie, de refuser d’avancer comme chacun le voudrait, de marcher apparemment de travers, parce qu’en leurs lumières je me sens aveugle. Je ne suis pas mouton, je ne suis pas troupeau et à chaque pas que je fais, c’est là, plus fort que moi, je sens le frémissement de l’être. Pourquoi continuer et rester sourd à tout cri ? Sur ces sentes salées et enneigées, je me sens libre, si libre d’écouter, de recevoir enfin le cœur des hommes !
    Aussi, certains n’hésite pas à dire que je suis têtu ! Mais comment ne pas l’être ? Ne serait-ce pas renier ma souche bretonne ? Et, croyez-moi, pour ce qui est des souches et des racines, je m’y connais un peu ! Des brindilles aussi, pour les avoir si longtemps côtoyées.
    Têtu peut-être, mais les épaules larges, ou plutôt robustes malgré un dos qui fatigue. J’ai appris très tôt à porter chaque fardeau dans un accueil et un grand sourire qui monte jusqu’aux oreilles (décidément, dans ce propos, elles ne me quittent pas !). Recevoir en ses entrailles plus que les doutes humains, transmettre par son échine l’infinie tendresse…

    Quelques mots, donc, d’un autoportrait mais l’image parle d’elle-même. Un clic ICI pour la photo.

    ©ALS

     

     

     

     

     



    33 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique